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St-Tropez: Hubert Herenger, le douzième homme

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Hubert se lance avec détermination dans ce nouveau défi : devenir pêcheur professionnel.

 

Dans quelques mois, le pêcheur Hubert Herenger intègrera la prud’homie. Une organisation qui entend tout faire afin de préserver les ressources naturelles dépendantes de son secteur

Hubert Herenger, 40 ans et futur pêcheur. Telle est la nouvelle carte d'identité que s'apprête à endosser ce Tropézien. Depuis trois saisons déjà, il embarque avec Guy d'Arco pour remonter les filets et découvrir toutes les arcanes du métier. Avant de s'installer à son compte et mener une double activité : « jusqu'à présent, je travaillais sur les plages l'été. Je vais continuer. Et pendant l'hiver je vais embarquer. Dès que je maîtriserai tout le savoir-faire, je ferai mon nouveau métier à l'année ».

Motivé par le peu d'opportunités offertes hors-saison, Hubert a aussi répondu à l'attrait indéfectible qu'exerce la mer sur lui. « Je suis un passionné de pêche depuis toujours ».

L'aboutissement d'un souvenir d'enfance

Passer professionnel sera donc l'aboutissement d'un souvenir d'enfance quand il écumait le rivage tropézien, une canne à pêche sur l'épaule. Comme une évidence même. « Cela s'imposait à moi. Si je ne l'avais pas essayé, je m'en serais voulu. Il faut aller vers ce qui nous plaît. Sinon, la vie, elle passe trop vite ».

Accueilli à bras ouvert par la prud'homie de Saint-Tropez qui défend « le maintien d'une pêche locale »: ce sera donc le douzième homme dans le village corsaire à prendre la mer dès que les conditions le permettent.

Un métier-passion où il devra oublier les contraintes - « le froid au petit matin » -, pour ne retenir que les instants de plaisir : « aller relever les filets en plein soleil »,à bord du Sainte Dolorès, qui fut le bateau de feu Ange Decrux.

Saint-Tropez va donc enregistrer un douzième pêcheur, signe d'une réelle vitalité. Avec les mises en garde de Guy d'Arco. « Il faut être vigilant. C'est un métier dur. Il faut s'accrocher. Les jeunes qui se lancent sont courageux pour faire un métier qui demande un tel investissement matériel, moral et physique. Courageux...ou inconscient », philosophe Guy d'Arco.

Aujourd'hui, les apprentis pêcheurs viennent d'horizons divers. « Il n'y a plus forcément de tradition familiale. Les jeunes qui ont envie ne savent pas toujours comment cela se passe réellement. Mais l'école, c'est d'abord à bord d'un bateau de pêche que cela devrait se faire, pendant 36 mois comme par le passé »,soutient-il.

Hubert, lui, est venu avant. Tâter le terrain pour ne pas mélanger plaisir avec l'exercice d'un métier difficile.

 

Source : Cliquez ici



13/01/2012
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