Le véritable business des nuits sur la Côte d'Azur et le Var...
Côté nuit, la Côte tient toujours les premières places dans le hit des clubs.
Chaque été, la concurrence fait rage. Une guerre économique dont les DJ stars sont les mercenaires de platines. Mais ils sont loin d’être les seuls à profiter d’un marché en plein renouveau
Il est loin le temps où le patron de boîte de nuit était un mafieux alcoolique entouré de pépés. Il faut en finir avec ces clichés »,martèle Richard Borfiga, organisateur du Monaco International Clubing Show(1) et gérant du Ni-Club à Monaco. « Aujourd'hui, le monde de la nuit est un business comme un autre. Des Gourcuff, avec sa quinzaine de clubs à Paris, des Philippe Fatien, propriétaire du Queen entre autres, sont juste des hommes d'affaires. J'en connais même un qui possède 350 night-clubs à travers le monde ! Si ça c'est pas du business ! »
Guerre économique
Une petite entreprise planétaire qui ne compterait pas loin de 300 millions de clients. De quoi générer, en France, 70 000 emplois et un chiffre d'affaires de trois milliards d'euros. Dont la Côte se taille la part du lion. « Peut-être même devant Paris », assure Richard Borfiga. Si ce n'est en volume d'affaires, du moins en terme de fréquentation estivale.
Il y a cinq ans, l'inoxydable VIPRoom de Saint-Tropez voyait s'installer à Cannes un drôle de papillon de nuit nommé Palais club. Ce dancefloor, entièrement démonté à chaque fin de saison, n'est pas seulement l'un des plus grands d'Europe avec ses 3 000 fêtards en moyenne par soir, il est aussi, désormais, l'un des plus célèbres. Pourtant, l'été dernier, le Gotha club est venu à son tour concurrencer le Palais. De quoi rassasier jusqu'à plus soif de décibels les noctambules azuréens ? Ce n'est manifestement pas l'avis de Flavio Briatore, l'ancien patron de l'écurie de F1 Benetton. C'est à Monaco que le « golden boy » italien vient de délocaliser son très select Billionaire. Briatore est parti en pôle position le 4 juillet, mais sur le circuit des nuits monégasques Borfiga tient la corde. Lui aussi a ouvert, il y a quelques jours, un nouveau club, juste de l'autre côté du Rocher, au Ni-Box. Un dancefloor de plus. Sans oublier les historiques : Jimmy's, Siesta à Antibes et autre Hi-Club niçois...
Héros de platines
La concurrence s'annonce rude. Et certains n'hésitent pas à en appeler aux gangstars du rap : 50 Cent, Drake ou Snoop Dog.
Ils sont devenus, avec les DJ David Guetta, Bob Sinclar ou Calvin Harris, les mercenaires de cette guerre économique. Du coup, de l'amazone Paris Hilton à l'électroman Benny Benassi, la plupart de ces héros de platines devraient être de passage cet été. Il faut dire que leurs cachets, de 20 000 à 150 000 euros, valent bien le déplacement.
Et ils sont loin d'être les seuls à bénéficier du renouveau des nuits azuréennes. Évidemment, les grands distributeurs de spiritueux se frottent les mains. Surtout lorsqu'un Javed Fiyaz, capable de commander pour 900 000 euros de champagne en l'espace d'une nuit au VIP Room, débarque sur la Côte. Le jet-setter milliardaire pakistanais n'a pas tardé à se positionner, lui aussi, sur le marché de la nuit...
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