Saint-Tropez, ses plages, ses torpilles...
A Saint-Tropez, dans le Var, il n'y a pas que des gendarmes et des yachts. Le célèbre port méditerranéen abrite l'une des usines les moins connues des industries de défense : celle qui conçoit et fabrique les torpilles des sous-marins et des frégates français. Au bord du golfe où les bateaux de milliardaires pullulent, le site de DCNS se prépare à produire à grande échelle la future torpille lourde F 21, un engin de six mètres de longueur capable de rechercher sa cible pendant près d'une heure, soit le double de ses concurrentes, et qui doit entrer en service en 2016. « Avec la F 21, nous sommes l'un des seuls fabricants de torpilles à avoir un produit en développement », lance Marc Le Roy, directeur de l'activité armes sous-marines de DCNS, qui réalise un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, dont 54 % à l'export. L'usine, qui emploie 300 personnes, est au centre d'un accord stratégique conclu entre DCNS et l'allemand Atlas elektronik, une filiale de ThyssenKrupp et d' EADS avec laquelle le français a noué un partenariat dans les torpilles lourdes. La création d'une société commune est en cours et son siège pourrait être installé à Saint-Tropez. Le site tropézien de DCNS fut fondé en 1912 car la proximité du golfe était propice aux essais en mer. À l'époque, il n'était pas envahi par les yachts ! Aujourd'hui, les tests sont effectués sur le site militaire de l'Île du Levant. « Tout est fabriqué ici, explique Olivier Vaillant, le responsable marketing de la division,...
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