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La Madrague en chanson...l'histoire d'une rencontre magique

 Le sex-symbol Brigitte Bardot a connu un grand succès avec La Madrague, chanson estivale écrite par Jean-Max Rivière.

Le sex-symbol Brigitte Bardot a connu un grand succès avec La Madrague, chanson estivale écrite par Jean-Max Rivière.

 

Du 45 tours au walkman ou de la compilation CD au baladeur numérique, elles ont survécu. Nous avons voulu savoir ce qui a inspiré huit créateurs de chansons d'été marquantes pour comprendre ce qui fait qu'elles renaissent immanquablement avec l'arrivée du temps chaud.

Si l'on se fie à ses chansons, Brigitte Bardot en passait du temps nue au soleil dans les années 60. La plus marquante d'entre elles, La Madrague, a été écrite par un spécialiste des chansons d'été. Jean-Max Rivière lui a aussi donné Le soleil, Une histoire de plage, en plus de collaborer avec Serge Reggiani, Juliette Gréco, Françoise Hardy et France Gall. La Madrague marque, en 1963, le début du succès musical de l'ex-chanteuse et de son parolier.

 

Q. Jean-Max Rivière, aviez-vous en tête Brigitte Bardot en créant La Madrague?

 

 

R. On ne savait pas. C'est cette première chanson qui a déclenché ma collaboration avec le compositeur Gérard Bourgeois. Après notre première rencontre, lors d'une soirée soda et whisky, on s'est dit: «On va travailler ensemble». Le lendemain, comme on n'avait de piano ni chez lui ni chez moi, on a loué un studio place Clichy [Paris]. Il s'est mis au piano et j'avais comme point de départ le début de la chanson. On l'a faite dans la journée. On avait une envie commune de faire une chanson avec Brigitte, qui était mon amie. J'avais déjà travaillé avec Brigitte, pas lui. Il fallait donner un titre à la chanson. Et Brigitte, sa maison de Saint-Tropez s'appelait la Madrague.

 

Q. Elle a tout de suite voulu la chanter?

 

R. Tout à fait. Elle aimait la chanson. Et la Madrague la représente complètement : sa maison, après les animaux, la mer et le soleil, c'est ce qu'elle aimait le plus. Je dis souvent qu'elle a préféré les animaux aux hommes et la mer et le soleil au cinéma! J'ai connu Brigitte avant qu'elle n'achète la Madrague. C'est une chance inouïe, un plaisir fou d'avoir pu transmettre à Brigitte une chanson qui, j'imagine, garde le souvenir de cet endroit mythique et de son combat pour les animaux. Et puis, il y a tant de souvenirs. J'ai rencontré ma femme, que je connais depuis 50 ans, grâce à Brigitte qui me l'a présentée. Mon bonheur sur cette bonne vieille terre de la Madrague aura été complet.

 

Q. À la suite de ce succès, vous lui avez écrit d'autres chansons estivales?

 

R. Oui. Et la chanson de Juliette Gréco, Un petit poisson, un petit oiseau, je l'avais montrée à Brigitte. Mais elle l'a refusée. Elle m'a dit: «Je ne chante pas de chanson qui ridiculise les animaux!» Donc, c'est Gréco qui l'a enregistrée. Chaque fois que je vois Juliette, elle me dit: «Elle est complètement surréaliste, ta chanson!» Ben quoi, c'est correct. La preuve, c'est que les lions aiment les agneaux, même s'ils les mangent!

 

Q. Pourquoi l'été rime souvent avec nostalgie dans vos textes?

 

R. C'est normal. Il y a toujours un côté nostalgique à l'été. Il y a un temps formidable entre l'été et l'automne. Chez vous, ça s'appelle l'été indien. On est triste parce qu'on quitte le soleil pour retrouver l'hiver et le froid. Mais c'est court et on est toujours content de retrouver l'hiver.

 

Paroles: Jean-Max Rivière

 

Musique: Gérard Bourgeois

 

Extraits des paroles:

 

Sur la plage abandonnée

 

Coquillage et crustacés

 

Qui l'eût cru déplorent la perte de l'été

 

Qui depuis s'en est allé

 

On a rangé les vacances

 

Dans des valises en carton

 

Et c'est triste quand on pense à la saison

 

Du soleil et des chansons

 

Pourtant je sais bien l'année prochaine

 

Tout refleurira nous reviendrons

 

Mais en attendant je suis en peine

 

De quitter la mer et ma maison

 

Le mistral va s'habituer

 

À courir sans les voiliers

 

Et c'est dans ma chevelure ébouriffée

 

Qu'il va le plus me manquer

 

Le soleil mon grand copain

 

Ne me brûlera que de loin

 

Croyant que nous sommes ensemble un peu fâchés

 

D'être tous deux séparés

Source : http://www.cyberpresse.ca/arts/dossiers/un-air-dete/201108/26/01-4429093-bb-bien-bronzee.php


27/08/2011
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