L'espadrille tropézienne est née...
La stratégie exclut la diffusion de l'Espadrille tropézienne chez les détaillants et privilégie la vente sur le site internet et dans la boutique
C'est l'histoire de trois amis, porteurs d'espadrilles depuis toujours. L'été dernier, à Saint-Tropez, Nicolas, Laurent et Paul se rendent compte qu'ils partagent le même souci : un choix très limité dans leur chaussure préférée.
D'où l'idée de créer eux-mêmes celles qu'ils aimeraient mettre à leurs pieds. Aujourd'hui, non seulement ils les portent, mais ils les vendent dans un magasin de la cité corsaire, et surtout via un site Internet lancé en mars. « On voulait faire du 100 % français et offrir une vaste collection en termes de prix et de produits », souligne Nicolas Hanniet. Ainsi est née une petite entreprise familiale, avec un investissement de départ de 300 000 €.
L'Espadrille tropézienne reprend les couleurs de la ville (rouge et blanc) dans la conception graphique de la marque, du logo à l'étiquette, sans oublier la semelle en caoutchouc rouge. Les collections portent les noms de lieux emblématiques du village. Les commandes, préparées dans l'arrière-boutique, sont expédiées dans le monde entier. Quelques séries limitées à l'effigie de personnalités permettent des combinaisons amusantes, par exemple la tête de François Hollande au pied gauche et celle de Nicolas Sarkozy au pied droit. « À la demande de clients américains, on va même faire un modèle Obama », s'amuse Nicolas Hanniet. Le panier moyen est de 80 €. La fabrication se fait dans deux sites implantés dans le Sud-Ouest selon les matières (cuir ou toile), ainsi qu'à Espelette (tannerie). Mais les trois associés rêvent de monter une unité de production à Saint-Tropez. D'ici là, leur boutique saisonnière devrait, à la fin de l'été, « s'expadriller » à Miami.
Chacun la sienne
L'originalité est de mise, avec trente coloris et quatre-vingt-dix références (de 35 à 189 €) dans quatre collections. « Le clocher et ses ruelles », en toile de coton, offre une large palette de couleurs, ainsi que des modèles bicolores. « La place des Lices » étale ses fines rayures sur une toile de coton tissée. « Le port et ses voiliers », en toile de coton et polyester, est imprimée de portraits, de surprises et d'une touche « arty ». « Le quartier de la Ponche », enfin, se décline en nubuck lisse ou impression croco, cuir nacré ou impression python, autruche, etc. « On va essayer, sur Internet, de permettre de customiser nos modèles », annonce Nicolas Hanniet.
Leur site Internet : www.espadrille-tropezienne.com
Source : Cliquez ici
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 43 autres membres