Saint-Tropez ... For Ever

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Des mêthodes écologiques pour la protection du Rouveau

Pour permettre à l'île du Rouveau de se protéger des assauts destructeurs de ses visiteurs, un chantier-école a permis à des spécialistes du conservatoire du littoral d'initier les Six-Fournais à employer des méthodes douces de protection

Du bois et du fer pour uniques matériaux

Du bois et du fer pour uniques matériaux

 

L'île du Grand Rouveau, depuis longtemps maintenant, n'est plus habitée puisque le phare qui signale l'archipel fonctionne entièrement automatiquement. Pour autant, elle reçoit chaque année un grand nombre de visiteurs qui, sans le vouloir, sans y prêter gare, foulent sans ménagements son sol, détruisant la végétation, mettant à mal la mince couche d'humus. Propriété du Conservatoire du littoral depuis 2000, l’île est gérée par la ville de Six-Fours avec le soutien de l’APIR, une Association de Protection de l’Île du Rouveau qui avait pris les devants il y a longtemps. Paule Zucconi, à qui l'on a confié la mission de garde de l'île, entend bien protéger ce joyau et c'est pourquoi elle est ravie du succès du "chantier-école" qui vient de s'y dérouler ces trois derniers jours. En effet trois techniciens de la presqu'île de Saint-Tropez, accompagnés d'une stagiaire de la Martinique, sont venus sur place initier les employés du service Environnement de la commune à des techniques douces mais efficaces de protection des sites sensibles: mise en place de barrières pour protéger les zones où l'on souhaite la reconquête de la flore, création de cheminements spécifiques pour les visiteurs.
Pour ces trois spécialistes, il s'agit de créer des installations légères uniquement avec des matériaux facilement dégradables : fer et bois non traité. Il faut en effet que ces aménagements, lorsqu'ils n'ont plus de raison d'être, puissent littéralement disparaître sans laisser de traces. Et sont donc bannis le béton et les matières plastiques. Ainsi, pour améliorer un sentier piétonnier menant à une petite plage, nos terrassiers écologiques ont-ils aménagé des marches en bois putrescible, amélioré le passage des eaux de ruissellement, construit de minuscules gabions avec du grillage de poulailler pour retenir la terre. Et pour construire de petites barrières dissuasives, ils plantent un petit pieu en ferraille qu'ils surmontent d'un piquet en bois qui soutiendra un réseau discret de fil de fer. Et pour supporter les panneaux d'information, idem : au lieu de couler un pied en béton dans un trou circulaire, méthode qui n'est guère résistante, on fait un grand trou de section carrée dans lequel on implante un piquet calé par du bois et des pierres. La technique prend plus de temps mais résiste mieux au vent comme au vandalisme.
Ce véritable stage de formation pour les employés municipaux du service "environnement" n'aura évidemment pas qu'au Rouveau des applications : à Six-Fours, le domaine à protéger est vaste depuis le Gaou jusqu'à Tante Victoire en passant par N-D de Mai
 
Source : Cliquez ici


29/09/2011
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