Saint-Tropez ... For Ever

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Bientôt à Saint-Tropez, une bière portera le nom du village

Bientôt une bière au nom du village - 16147586.jpg Une bière au nom de Saint-Tropez 

 

Sous la pression, mais dans le cadre des contrats de marque, la ville a signé une convention de concession d’utilisation de son nom. Un breuvage qui n’est pas du goût de tout le monde

Vous connaissiez les rosés estampillés au nom du village, vous découvrirez bientôt une bière dont l'étiquette dévoilera les lettres d'or de la cité corsaire. Le concept est à mettre au crédit entrepreneur installé en Belgique. Une histoire belge ? Pas du tout.

L'accord était mal parti, mais les discussions ont fini par aboutir à un consensus. Car M. Hoet avait eu la bonne idée de déposer auprès de l'INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) trois demandes d'enregistrement pour des marques de bières aux dénominations évocatrices : Blonde of Saint-Tropez ; Dirty Blonde of Saint-Tropez ; Pure (ST) Blonde of Saint-Tropez.

La ville ne pouvait dès lors l'empêcher d'aller au bout de son entreprise, n'utilisant pas elle-même ce segment commercial. Après négociation, l'entrepreneur a renoncé à ses demandes d'enregistrement.

Contrat négocié

Grâce à ce signe de bonne volonté, la commune a signé une convention de concession d'utilisation pour la fabrication et la commercialisation d'un produit de brasserie. C'est ce qu'a explicité Evelyne Serdjénian, adjointe en charge du développement de la marque Saint-Tropez, rappelant « l'opposition de la ville dans un premier temps. Puis, les négociations ont permis d'éviter une dénomination que nous ne voulions pas (le mot Dirty) ».

Dans les rangs de l'opposition, ce projet n'est pas vraiment conforme à l'image du village. « Moi, je suis assez surpris qu'un produit aussi provençal qu'une bière porte le nom de Saint-Tropez. Ce n'est pas approprié. Je voterai contre », clame Michel Mède. « M. Hoet pouvait commercialiser dans la classe 32. On était déchu de ce droit. Un accord était préférable. Cela a été difficile mais a permis d'évacuer le nom de Dirty Blonde », indique l'élue. « Vous agissez sous la pression », regrette Michel Mède.

Conforter la marque

Le maire Jean-Pierre Tuveri voit les choses sous un autre angle : « Cet accord nous permet d'obtenir des gages d'utilisation de la classe 32. On a un cabinet juridique, un agent de marque avec lesquels nous essayons de consolider notre marque en exploitant à travers ces concessions. Elles constituent des preuves d'usages dans un certain nombre de classes ».Même réticence du côté de Christian Chauvin, qui s'interroge : « Où sera fabriquée cette bière ? »Dans la zone Saint-Claude, lui indique-t-on. « Il ne faut pas que de l'eau. Il faut construire une brasserie; un dépôt de permis de construire. Il fait de la bière, d'habitude ? », insiste-t-il.

Cet élu n n'en démord pas : « Cet entrepreneur explique clairement qu'il a l'intention de céder la marque brasserie de Saint-Tropez. »« C'est une opération de protection de la marque, ce n'est pas une décision que l'on prend à la légère, reprend le maire. C'est vrai, qu'au départ, il est nécessaire de remettre de l'ordre et d'accepter un certain nombre de choses. Mais on voit désormais arriver des demandes de régularisation, car ces entrepreneurs découvrent l'existence de la marque ». Quant aux finances, elles ne peuvent que s'en porter mieux : « Cela commence à nous rapporter quelque chose.Àterme, cela pourrait être une source de revenus relativement importante. »

 

Source : Cliquez ici



29/02/2012
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