Retrouver Saint-Tropez: tel est donc le fil rouge qui conduit la tête de liste Alain Spada, à vouloir tisser une nouvelle aventure avec ce village dont il fut le maire entre 1989 et 1993.
Une candidature qui se dessine à l'aune d'un constat: "Derrière le magnifique décor de rêve de notre village, la réalité est différente".
Un village qui se dépeuple: "Les jeunes ne sont plus des acteurs, mais des figurants, ils partent vers d'autres horizons".
Une perte d'identité: "Saint-Tropez et son image sont vendues comme une vulgaire lessive. Le bétonnage défigurant le village va aggraver la situation. Le nouveau Saint-Tropez, dont se targue le maire sortant, est une grave déchirure dans l'histoire de notre village".
Bref, selon lui, "la situation - financière notamment -n'a pas été redressée" par ses successeurs, et "l'équipe en place n'a pas écrit l'avenir".
Un regard neuf
Tout naturellement, il ne peut envisager que les rênes de la cité soit confiées aux mêmes: "On ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés".
Avant de dévoiler les grandes lignes de son projet (lire ci-dessous), le candidat ne pouvait passer sous silence ses années à la tête de l'hôtel de ville (89-93), "quatre ans seulement".
Par une mise en perspective, comparée à la gestion de l'actuelle municipalité: citant les acquisitions de patrimoine réalisées sous sa mandature, les crédits laissés pour le terrain Desderi (logements pour actifs). Sans augmentation d'impôts,"et en les diminuant pendant deux années".
Dans la bouche de ses colistiers, l'expression ''un homme honnête'' reviendra régulièrement.
"Comme chacun dans la vie, j'ai beaucoup appris de mes mandats et je porte désormais un regard neuf sur les grands défis qui attendent notre village", soulignera-t-il.
Défi qui passera "par une gestion des finances rigoureuse" et une plus grande écoute de la population, par "l'utilisation du référendum local sur les grands dossiers".
Rendez-vous est fixé le mardi 18 mars, à 18 h, pour un questions-réponses avec le candidat, toujours salle Despas.
