Saint-Tropez ... For Ever

Saint-Tropez ... For Ever

« Insécurité : augmentons le nombre de rondes de nuit ! »

Michel Mède, chef de file d’un tiers de l’opposition, explique le pourquoi de son opposition au dossier des logements et dénonce une certaine insécurité. Morceaux choisis

Riche de six membres, le groupe d’opposition à la municipalité Tuveri, s’est scindé, dans la première partie du mandat en trois. Installé dans la cité depuis 1981, où il est chirurgien-dentiste, Michel Mède, sympathisant du RPR d’alors, n’avait jamais été élu, ce fut pour lui l’épreuve du feu. Il siège désormais avec une seule alliée, Patricia Barsac.

Un rapport de force qui n’est pas aisé, lors de chaque séance du conseil, mais le chef de file d’ « Avenir et traditions pour Saint-Tropez » fait face, argumente, définit sa position. Même s’il a recueilli, en mars 2008, 47 % des suffrages, il ne se prononce pas officiellement sur sa candidature en 2013. En revanche, il reconnaît avoir une parfaite connaissance des dossiers, ce qui l’encourage à réfléchir sur sa future décision.

Lors de la séance du 29 septembre, vous avez été seul à voter contre le projet de logements. Or, dans votre campagne votre priorité était celle de loger les actifs. Pourquoi un tel vote?Je suis évidemment favorable à la construction de logements. En revanche, je suis contre le type de concession d’aménagement présenté en dix minutes par le maire. Le contrat juridico-financier adopté, lie la Ville pendant soixante ans. Il concerne 179  logements pour actifs (location aidée) et 90 au prix du marché, ainsi que 1700 m² de bureaux. Je regrette que l’on n’ait pas fait appel, comme par le passé, à une société d’économie mixte. En édifiant le programme du clos Saint-Antoine, celui de Saint-Roch et du collectif de la gendarmerie, sur la ZA Saint-Claude, la SEMAGEST a fait ses preuves.

Vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui la SEMAGEST n’a plus aucune compétence en matière d’urbanisme.La collectivité aurait pu redonner à la SEM sa compétence afin qu’elle puisse répondre aux appels d’offresSinon existent deux autres solutions. Soit travailler en régie directe, mais la Ville assumera les risques financiers. Soit créer un établissement public d’aménagement, ce dernier assumant les risques financiers.Mes propositions nous auraient permis de garder le contrôle des opérations.

Vous sous-entendez qu’il y aura spéculation de la part du promoteur?
Nous perdons notre patrimoine (17000 m² vendus 15,7 euros) au cœur de la commune : terrains de l’ancien hôpital, dalle des Lices et ZAC du Couvent. Il est dommage que ce projet n’ait pas fait l’objet de réunions publiques.
De plus, c’est une concentration d’immeubles sur un timbre-poste.

Après le logement quelle est votre priorité?Il faut se donner les moyens d’une vraie politique en matière de sécurité, établir un état des lieux et réaliser une fine analyse de ce qu’il est raisonnable d’entreprendre. La vidéo-protection, c’est bien, mais n’y a-t-il pas des moyens supplémentaires en augmentant, par exemple, le nombre de rondes de nuit de la police municipale?
Ultime question, pourquoi la cité du Bailli n’est-elle pas piétonne pendant la haute saison estivale?La braderie vient de montrer qu’interdire la circulation automobile dans les voies stratégiques était positif. De là, à rendre piétonnes toutes les voies de la cité, c’est à étudier.

 

Source : Cliquez ici



03/11/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Actualités locales pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 43 autres membres