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Citadelle : les jeunes apportent leur pierre à l'édifice

 
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Pendant deux semaines, les stagiaires de l'Apare ont restauré l'ancienne ligne de défense. Mais il faudra encore attendre trois ou quatre ans avant que le chantier ne soit terminé. (Photo Sébastien Botella)
 
D'un côté, la ville rénove son donjon en vue d'y créer un musée de l'histoire maritime. De l'autre, douze jeunes bénévoles, venus de toute l'Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Roumanie, Danemark, etc.) restaurent un pan de mur en pierres froides, au pied des bastions. Depuis qu'elle figure sur la liste des monuments historiques, la Citadelle fait l'objet de toutes les attentions. Et chacun y va de son p'tit coup de main. En 2007, après s'être attaqués au parapet d'artillerie, en face du Moulin-Blanc, les stagiaires de l'Apare (1) se sont mobilisés pour reconstruire les lignes de défense de la forteresse. Encadrés par Jean-Pierre Delhommeau, maçon en Auvergne, et l'animatrice Louise Renard, ces jeunes étudiants ou salariés en vacances reviennent, tous les ans au mois de septembre, pour booster le chantier.

Une autre équipe attendue lundi

« En deux semaines, nous avons avancé d'une vingtaine de mètres, et une autre équipe prendra le relais dès lundi », annonce le chef de chantier.

En se baladant dans les fossés, les amoureux du patrimoine prêtent peu d'attention à cette partie de la forteresse. Pourtant, elle n'en est pas moins chargée d'histoire.« Ces murs, construits au XIXesiècle par l'armée, servaient à protéger les remparts des tirs d'artillerie. Il fallait qu'elle soit le moins visible de l'extérieur », raconte le conservateur de la Citadelle, Laurent Pavlidis.

Piétinés par les touristes, et usés par le temps, les murs du fossé se sont effrités. Par endroits, il ne reste même plus une seule pierre. Il a fallu tout reconstruire… « Il n'y avait quasiment plus de schiste sur place. Nous avons dû acheter des stocks de pierre à la carrière de Bormes-les-mimosas »,détaillel'historien.

Si la tâche peut paraître laborieuse, les jeunes voient plus ce chantier comme un moment de détente et d'échanges. « On ne travaille que le matin. L'après-midi, on va à la plage et on visite des musées. Tout est fait pour qu'on ne s'ennuie jamais. »,constateMark, étudiant en histoire à Londres.

31 367 euros à la charge de la Ville

Sur un plan comptable, la ville de Saint-Tropez a toujours soutenu ce genre d'opérations.

La subvention 2 011 s'élève à 31 367 euros, soit plus de 65 % du budget total. Le reste est financé par l'État, la région, l'Apare… et les stagiaires qui paient eux aussi une petite participation. La Citadelle peut donc dormir sur ses deux oreilles. Son avenir est entre de bonnes mains…

SÉBASTIEN BOTELLA

1. Association pour la participation et l'action régionale, basée à l'Isle-sur-la-Sorgue, près d'Avignon.

 

Source : Cliquez ici



17/09/2011
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